lundi 31 décembre 2018

2018 : Le bilan

Et voilà, 2018 va bientôt tirer sa révérence pour laisser place à 2019. L'heure est au bilan, aux bonnes résolutions. Personnellement 2018 a été une année "pauvre" en lecture car j'ai lu beaucoup moins que les années précédentes. J'ai beaucoup moins de temps à consacrer à la lecture, mais je crois avoir trouvé mon rythme de croisière pour réussir à tout concilier. Bien sûr, je publie beaucoup moins de contenu qu'avant, mais voilà, je préfère publier moins mais avec toujours autant de sincérité dans ce que je fais. C'est pour moi important de rédiger des avis sincères qu'ils soient positifs ou négatifs d'ailleurs.

2018 a été néanmoins une année riche en découverte. En effet j'ai eu très peu de déception et j'ai passé de très bons moments de lecture. Aussi cela n'a pas été simple de choisir les livres pour mon top 5. Mais voilà ça y est j'ai choisi. C'est parti on y va.


La malédiction de la zone de confort de Marianne Levy.

Une lecture que j'ai adoré. Pour moi Marianne Levy est une valeur sûre, des lectures doudous comme je les aime et qui font s'évader du quotidien.


De la terre dans la bouche d'Estelle Tharreau

Mon partenariat avec les éditions Taurnada est vraiment une chance que j'ai car leur publications sont toujours de très bons moments, et ce roman d'Estelle Tharreau n'a pas dérogé à la règle. Une intrigue mêlant passé et présent avec tant de justesse et d'angoisse c'est simplement un régal !





La chambre des merveilles de Julien Sandrel

Ce livre est juste un bijou, une pépite, un livre à lire ! Il devait être dans mon bilan. C'est une ode au bonheur et à la vie tout simplement.






Entre deux mondes d'Olivier Norek

Un bilan sans Olivier Norek est ce possible ? Non ce n'est tout simplement pas possible. Entre deux mondes m'a bouleversé et m'a profondément touché. J'ai d'ores et déjà hâte de découvrir son nouveau livre.





La délicatesse du homard de Laure Manel

Là encore une bien belle découverte. Une auteure que je ne connaissais pas du tout et un livre qui m'a beaucoup émue. Une belle histoire avec de belles personnes.




Voilà. Il y a eu bien sûr d'autres coups de coeur, mais il ne fallait en choisir que 5. Et vous quels ont été vos coups de coeur de l'année 2018 ?










dimanche 30 décembre 2018

Erectus de Xavier Müller

Synopsis : Et soudain l’humanité se mit à régresser
À Richards Bay, en Afrique du Sud, c’est le choc.
Un homme s’est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus.
Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population.
De quel virus s’agit-il ?
Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ?
Une scientifique française, Anna Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner cette régression de l’humanité.
Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ?
Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ?

C'est dans le cadre de mon partenariat avec les éditions XO que j'ai reçu ce livre. Et je dois bien vous avouer qu'en lisant la quatrième de couverture j'étais vraiment plus qu'intriguée. 

L'histoire d'Erectus c'est l'histoire d'un virus. C'est l'histoire de la régression. Les espèces régressent sans que l'on sache ni pourquoi ni comment. A Richard Bay en Afrique du Sud, on découvre tout d'abord un gomphotérium. Kesako ? C'est l'ancêtre de l'éléphant qui possédait 4 défenses et qui était l'ancêtre de l'éléphant avant le mammouth. On ne sait pas grand chose, mais apparemment les espèces tombent malades et en guérissant régressent de plusieurs millions d'années. Alors que le monde scientifique s'interroge, on découvre alors un Homo Erectus, ce qui signifie que ce virus s'est transmis à l'homme. Alors que personne ne sait comment se transmet le virus, et que les autorités ne savent pas quoi faire, les espèces régressent de plus en vite, même la végétation en est victime. Anne Meunier, scientifique française va alors essayer de comprendre ce qui se passe. Mais le temps est compté, et il faut faire vite car de plus en plus d'hommes sont frappés par le virus. Que faire ? Doit-on considérer ces Erectus comme des hommes ou comme des bêtes ? 

Je m'arrête là pour l'histoire. Honnêtement j'ai adoré ce livre ! L'intrigue est extra et je ne serai pas surprise si dans quelques temps cette histoire se retrouve adaptée au cinéma car à mon avis cela ferait un excellent film d'anticipation. J'ai toujours beaucoup aimé la période préhistorique alors aussi ce livre ne pouvait que me plaire. D'autant plus que Xavier Müller a fait un énorme travail de recherche et c'est d'ailleurs ce qui rend cette histoire plus que crédible. J'ai vraiment beaucoup aimé ces passages où l'on découvre les "nouvelles" espèces, et c'est d'ailleurs tellement bien écrit qu'on s'y croirait presque, un peu comme un voyage dans le temps.

Une fois le livre ouvert il est bien difficile de le lâcher tellement l'intrigue est prenante. Chaque minute compte dans cette course effrénée contre le virus et on a vraiment envie de savoir où tout cela va nous mener. Anna Meunier est touchante et parfois même bouleversante. Le monde n'était pas préparé à ce qui est arrivé. La question de savoir si il faut considérer ces Erectus comme des hommes fait débat. Et il est bien difficile de se faire un avis sur la question. Il semble que ces hommes, en régressant, ont perdu toute trace d'humanité, mais Anna va tenter, quitte à risquer sa vie, de prouver le contraire.

Erectus est vraiment un bon bouquin et je ne peux que vous le conseiller. Franchement, ça sort des sentiers battus, des histoires déjà vues et c'est çà qui est bon. En lisant Erectus on est complétement déboussolé et loin de la réalité et j'ai vraiment aimé me sentir loin de chez moi, loin du monde actuel.

Alors pour un petit voyage en arrière, laissez-vous tenter par l'aventure préhistorique. 




samedi 22 décembre 2018

La vie est facile ne t'inquiète pas - Agnès Martin-Lugand

Synopsis : "Alors que j'étais inconsolable, il m'avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J'avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J'étais prête à m'ouvrir aux autres."

Depuis un an que Diane est rentrée d'Irlande, elle a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l'aide de Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire.
C'est là, aux "Gens heureux lisent et boivent du café", son havre de paix, qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et surtout il comprend son refus d'être mère à nouveau. Car Diane sait qu'elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.

Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s'effondrer les unes après les autres.

Aura-t-elle le courage d'affronter un autre chemin ?


J'avais lu Les gens heureux lisent et boivent du café et cela avait été un véritable coup de coeur (pour mémoire, retrouvez ma chronique ICI). Alors aussi j'avais hâte de retrouver Diane. Depuis son retour d'Irlande, Diane a repris sa vie en main. Elle est devenue la propriétaire de son café littéraire et en assure la gestion avec son fidèle amie Félix. Elle se rend régulièrement sur les tombes de son mari et de sa fille pour leur parler. Elle semble épanouie. Mais pour Félix il lui manque quelque chose : retrouver l'amour. C'est dans son café qu'elle va faire la connaissance d'Olivier qui a tout de l'homme parfait : tendre, attentionné, compréhensif et surtout il ne la brusque pas. Il comprend son besoin de prendre son temps et surtout il comprend que Diane ne veuille plus d'enfants. On pourrait donc penser que tout va aller bien à présent pour Diane. Mais lorsqu'elle retrouve Edward tout à fait par hasard, lors d'une visite d'une exposition, tout ce bonheur semble ne plus tenir qu'à un fil. Surtout lorsqu'Edward lui apprend qu'Abby est souffrante. Aussi, n'écoutant que son instinct, elle décide de retourner à Mullrany pour rendre visite à Jack et Abby. Si Olivier comprend Diane, il n'en va pas de même pour Félix qui pense qu'elle va se jeter dans la gueule du loup. Et ce qu'elle découvrira en arrivant à Mullrany va faire sauter toutes les barrières, mettant à mal toutes ses convictions. 

Mon dieu ! Mon dieu ! Mon dieu ! quel coup de coeur pour cette suite ! J'en ai versé des larmes ! Pour moi la vie est facile ne t'inquiète pas est encore bien plus fort émotionnellement que Les gens heureux lisent et boivent du café. On assiste à une prise de conscience de Diane sur sa vie, sur son passé et sur son avenir. Si d'abord j'ai eu peur de lire une banale histoire d'amour entre Diane et Olivier, j'ai bien vite été rassurée par l'auteure. Je ne peux rien vous dire de plus de peur de vous spoiler le roman, mais sachez qu'il vaut vraiment la peine d'être lue ! 

J'y ai retrouvé avec grand plaisir la plume d'Agnès qui sait susciter tant d'émotions avec ses mots. Certaines scènes sont vraiment poignantes et elle décrit parfaitement bien ce que ressentent ses personnages. L'émotion est au coeur de ce roman et j'ai pris grand plaisir à lire page après page jusqu'au point final. Je vous avoue avoir refermé ce livre avec beaucoup d'émotions, en me disant que jamais je ne pourrai oublier Diane. Lui dire au revoir a été pour moi un grand moment. Diane fait partie de ces personnages qu'on rencontre au travers de nos lectures mais qu'on oublie jamais. 

La vie est facile ne t'inquiète pas est disponible aux Editions Michel Lafon et aux Editions Pocket. 



lundi 17 décembre 2018

La rousse qui croyait au Père Noël a 29 ans - Suzanne Marty

Synopsis : Cendrelle est responsable de la parfumerie du Grand Bazar de Paris et célibataire par intermittence depuis cinq ans. Le 1er janvier 2000, elle prend deux décisions:
1) arrêter les histoires foireuses ;
2) faire du théâtre.
Car est-il raisonnable à 29 ans de ne plus croire au père Noël ? 


J'avais lu et adoré La rousse qui croyait au Père Noël a 39 ans (vous pouvez d'ailleurs retrouver ma chronique ICI). Alors lorsque Suzanne Marty m'a contacté pour chroniqué le nouvel opus de la rousse, j'ai aussitôt répondu présente. Et puis il faut savoir que recevoir un service presse de la part de Suzanne Marty, c'est recevoir un joli cadeau emballé, y découvrir un livre avec une dédicace touchante. Ce sont des petites attentions qui font très plaisir.  J'avais donc hâte de me plonger dans ce roman. 

Dans ce nouvel opus, on retrouve Cendrelle 10 ans plus tôt. Elle a donc 29 ans et est responsable du rayon parfumerie du Grand Bazar. Célibataire passant d'histoires foireuses en histoires foireuses, elle décide alors le 1er janvier 2000 de deux choses : arrêter les histoires foireuses et faire du théâtre. Elle s'inscrit donc au célèbre cours Florent. Commence alors pour elle une intense course pour réussir à tout concilier car son poste de responsable ne lui laisse pas beaucoup de temps. 

Comme je vous le disais j'avais adoré le premier opus alors quelle ne fût pas ma joie de découvrir que ce deuxième livre faisait plus du double de pages. Je me suis dis : plus de plaisirs, plus de Cendrelle et plus de rire. Et j'ai eu raison ! Encore une fois Suzanne Marty m'a fait passer un agréable moment. Et si le premier tome était beaucoup axé sur l'humour, j'ai trouvé celui-là bien plus profond, on apprend à mieux connaître Cendrelle et je l'ai trouvé vraiment touchante. Elle va se découvrir une vraie passion pour le théâtre et faire des rencontres qui vont la changer. Elle va réaliser que pour une fois elle fait quelque chose qui lui plaît vraiment. Et son entourage va devoir faire avec. Cendrelle va s'épanouir pleinement dans cette nouvelle activité et elle, qui manquait de confiance en elle va se surprendre. Alors bien évidemment il y toujours de l'humour et certaines scènes sont vraiment drôles. 

Avec ce deuxième tome, Suzanne Marty signe un nouveau roman et pour moi c'est une nouvelle réussite. Il y aura un 3ème tome : la rousse qui croyait au Père Noël a 19 ans et j'ai d'ores et déjà hâte ! Même si c'est une trilogie, les 2 tomes peuvent se lire indépendamment bien sûr. Mais personnellement je vous conseille de lire les deux pour doubler le bonheur de passer un agréable moment.

La rousse qui croyait au Père Noël a 29 ans est disponible PAR ICI


lundi 10 décembre 2018

Même le diable a la peau douce - Sandra Martineau

Synopsis : Stanislas Delcourt n'est pas un homme pour Émélia. Tout le monde s'obstine à le lui dire, ils sont trop différents, pas du même monde ni de la même classe sociale. Cet étrange manipulateur semble souffler le chaud et le froid, passant de l'exaltation la plus torride au mépris le plus brutal. Le c?ur d'Émélia n'y survivra pas. Mais pour être aimée comme elle l'a toujours désiré, la jeune femme est prête à tous les sacrifices, peu importe ce qui lui en coûtera. Elle sera à lui et en paiera le prix.

J'ai profité d'une offre éclair sur Amazon pour acquérir ce titre. Je n'ai encore jamais lu cette auteure, mais j'ai eu l'occasion de la rencontrer au Salon de Nemours. C'est une auteure de thriller. Le résumé m'intriguait et je me demandais comment une auteure de thriller pouvait passer à un style radicalement opposé. 

Même le diable a la peau douce c'est l'histoire d'Emelia, jeune femme de 25 ans, célibataire qui manque de confiance en elle. Elle ne souhaite qu'une chose : être aimée pour ce qu'elle est. Aussi lorsqu'elle rencontre Stanislas, elle veut croire que c'est l'homme de sa vie. Même si ses amis lui disent que ce n'est pas un homme pour elle, elle va plonger tête baissée dans cette histoire, elle est prête à tout pour que cela fonctionne entre eux, quitte à en payer le prix fort. 

Voilà pour l'histoire. Que dire ? Déjà, autant vous dire que j'ai lu ce livre en une soirée. L'écriture est tellement addictive qu'il m'a été impossible de le lâcher. Les chapitres sont courts et rythmés. Maheureusement l'histoire en elle-même ne m'a pas convaincue. Sûrement parce que j'ai beaucoup de mal avec ce genre d'histoire. Lui est beau, riche et manipulateur. Elle, est jeune, naïve et prête à tout pour qu'on l'aime. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Emelia que j'ai trouvé vraiment trop crédule. Toutefois l'auteure décrit parfaitement bien la manipulation de Stanislas sur Emelia. Dès leur rencontre on sent bien que c'est un homme habitué à avoir ce qu'il veut et Emélia va petit à petit se couper de ses proches pour s'enfermer dans une spirale infernale. Stanislas aura alors toute liberté pour faire d'elle ce qu'il veut. La dépendance affective d'Emelia va la pousser à faire tout ce que Stanislas lui demandera.

Personnellement les scènes érotiques ne m'ont pas dérangées dans la mesure où Sandra Martineau n'en dit pas trop, pas de détails inutiles. Après j'avoue que certains passages m'ont paru un peu incohérents. Quant à la fin, je l'ai trouvé surprenante, je ne m'y attendais pas. De ce fait, c'est une lecture en demi-teinte mais globalement j'ai aimé Même le diable a la peau douce. Même si certains passages m'ont agacés au plus haut point, même si parfois j'ai eu envie de secouer Emelia et d’étriper Stanislas, ce livre m'a fait ressentir diverses émotions et çà c'est positif.

Même le diable a la peau douce est disponible ICI


samedi 8 décembre 2018

La mère parfaite - Aimée Molloy

Synopsis : Les Mères de mai, un groupe de jeunes mères de Brooklyn, ont fait connaissance en échangeant des conseils pendant leurs grossesses. Après la naissance de leurs enfants, elles se réunissent deux fois par semaine dans leur parc de Brooklyn pour discuter des joies, des craintes et des angoisses de leurs nouvelles vies. Un soir, pour échapper quelques heures à leurs routines, elles organisent une virée dans un bar. Elles parviennent même à convaincre Winnie, la mère célibataire du groupe, de confier Midas, six semaines, à une baby-sitter. Mais lorsque Winnie rentre chez elle, l'enfant a disparu. Alors que l'enquête piétine et que l'attention des médias se fait pesante, trois Mères de mai se lancent dans une course effrénée à la recherche de l'enfant durant laquelle les mariages vacillent, les amitiés volent en éclats et les secrets éclatent au grand jour.



Lorsque j'ai fait la demande de cette lecture sur netgalley c'était après avoir lu le résumé. Je le trouvais fort prometteur.

La mère parfaite c'est l'histoire des Mères de mai, un petit groupe de jeunes mamans de Brooklyn qui se sont rencontrés via un forum et se rencontrent régulièrement pour échanger sur la grossesse, l'allaîtement etc... Elles ont pour idée un jour de s'organiser une soirée entre filles pour échapper un peu à leur quotidien de maman. Elles arrivent même à persuader Winnie, une mère célibataire du groupe de les accompagner et de confier son fils Midas à une baby-sitter. Seulement lorsque Winnie rentre chez elle, Midas a disparu.

Je m'arrête là pour l'histoire. J'ai terminé cette lecture il  y a maintenant quelques jours. Mon avis sur ce roman est plutôt mitigé. En effet, si l'intrigue m'a plu, le déroulement de l'enquête m'a laissé quelque peu sur ma faim. Bien évidemment, un bébé qui disparaît, c'est du déjà vu et c'est même du réchauffé. Mais ça fonctionne, il faut bien le dire. Toutefois cette fois c'est assez différent, dans la mesure où l'on ne suit pas l'enquête avec la police, mais avec 3 mamans. Et c'est à ce moment que cela cafouille. Si la première moitié du roman m'a emballé, l'autre moitié m'a un peu fait décrocher et je dois même dire que j'ai eu du mal à terminer ma lecture. Il y a trop de longueurs et de lenteurs à mon gôut.

La mère parfaite est un roman qui aurait dû m'emballer tant l'intrigue était bien posée mais ça n'a pas été le cas. Je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé souvent pénibles et ennuyeux. Même cette pauvre Winnie n'a pas trouvé grâce à mes yeux c'est pour dire.

Du coup c'est un loupé pour moi, mais peut-être que pour vous ce ne sera pas le cas. Alors à vous de voir et de vous faire votre propre avis.

La mère parfaite est disponible aux Editions Les Escales.




jeudi 6 décembre 2018

Angels can fly - AnaÏs Montreau & Sandra Szaja

Synopsis : Et si une jeune fille de 17 ans se retrouvait téléportée plusieurs centaines d’années dans le futur, suite à la Catastrophe pendant laquelle ont eu lieu des guerres sans fin qui ont dévasté le monde.

Et si…

C’est le destin d’Heloa… Belle et mystérieuse, elle est physiquement différente des humains de cette nouvelle civilisation, où le transhumanisme et l’intelligence artificielle règnent.

Dans ce monde où la nature a repris ses droits, seules quatre Communautés survivent. Parmi elles, Natis, en Europe, vaste territoire où la vie s’écoule paisiblement… en apparence.

Zoé et Leïla sont meilleures amies et elles n’ont jamais connu le monde au-delà des frontières de la ville. L’une compte bien suivre les traces de ses parents, tandis que l’autre veut partir à l’aventure. Mais l’arrivée d’Heloa va tout bouleverser…


Lorsque le Quartier des Ecrivains m'a contacté pour me proposer cette lecture, j'avoue qu'au départ j'ai faillit dire non car il s'agissait d'un premier tome d'une saga, et je n'aime pas trop les sagas. Mais la lecture du résumé m'a donné envie et je dois dire que j'avais envie de découvrir cette dystopie.

et qu'est ce que j'ai bien fait !

Dans Angels can fly nous faisons la connaissance d'Heloa, qui est toute nouvelle arrivée à Natis, une des quatre communautés survivantes. Heloa est différentes des autres en tout point et pour elle il est d'abord difficile de s'intégrer. Elle va faire la connaissance de Zoé et Leïla toutes deux lycéennes comme elle, et va naître alors une belle amitié. A Natis, la vie semble paisible, tout est contrôlé et l'intelligence artificielle règne sur la population. Tandis qu'Heloa va doucement s'intégrer, Zoé elle va se poser beaucoup de questions et Leïla rêve d'aventures. Leur vie semble être tracée pour elles, mais de plus en plus de questions vont se soulever. Et si tout n'était pas si rose que semble vouloir le faire penser le gouvernement ? Et si on nous cachait des choses ?


Bien, je m'arrête là pour la petite histoire, je vous en ai même presque trop dit. Passons maintenant à mon avis sur ce roman. Déjà, parlons de la couverture. Personnellement c'est en partie cela qui m'a fait me décider à accepter cette lecture. Je l'ai trouvé magnifique. Ensuite Angels can fly est vraiment une très bonne dystopie ! J'ai adoré ! Je l'ai littéralement dévoré, je me suis attachée aux personnages, j'en ai détesté certains. C'est un livre qui bouge, y'a de l'action mais il y a aussi beaucoup d'émotions. Plusieurs sujets d'actualités sont abordés : le racisme, l'homosexualité etc...  Les personnages sont bien travaillés et on peut très facilement s'identifier à eux. L'intrigue est rondement bien menée et avec tout ce qu'entend dans l'actualité c'est une dystopie parfaitement crédible. C'est un futur qui ne paraît pas si loin que cela finalement. Vraiment j'ai beaucoup aimé.

Le style d'écriture est rythmé et très agréable à lire. Pas de temps morts ni de fioritures dans la lecture, et çà j'adore. 

Il y a juste un petit bémol. Enfin un gros même. La fin est atroce ! C'est cruel de nous faire attendre comme cela nous pauvres petits lecteurs ??

Bref comme vous l'aurez compris, Angels can fly a vraiment été une lecture  passionnante et il me tarde à présent de connaître la suite des aventures d'Heloa et compagnie.


Un grand merci aux Editions Le quartier des écrivains pour cette très belle découverte.

mercredi 14 novembre 2018

L'enfermement - Florence Henry

Synopsis : Longtemps, Océane fut cette enfant recroquevillée sur elle-même, qui ne regardait personne et semblait compter les étoiles.

Dès la maternelle, médecins et instituteurs sont formels : l’enfant est autiste, aucun espoir d’amélioration n’est à attendre. Révoltée, Florence déscolarise Océane et met toute sa vie entre parenthèses pour se consacrer à sa fille.

Dix heures par jour, elle improvise des jeux, des consignes, des mises en scène. L’apprentissage devient acharnement. Mais bientôt, le miracle se produit : pour la première fois, Océane se met à rire. Elle renaît au monde…

Pendant six ans, Florence va mener cette guerre totale et solitaire. Malgré les obstacles, les jugements, elle ne lâche rien, bouleversée par les progrès spectaculaires de sa fille.

En septembre 2013, Océane réintègre enfin l’école. elle a douze ans. Brillante élève, elle prépare aujourd’hui son bac S et rêve de devenir astronome.


C'est dans le cadre de mon partenariat avec les éditions XO que j'ai reçu ce livre. L'enfermement est un témoignage de Florence Henry, maman d'Océane diagnostiquée autiste. 

Lorsque Florence apprend qu'elle est enceinte, tout s'illumine autour d'elle. Après une adolescence difficile à se battre contre des troubles de l'alimentation, devenir maman va être pour elle un profond bouleversement. Surtout lorsqu'après plusieurs avis de spécialistes le couperet tombe : Océane est autiste et on va même jusqu'à lui dire de ne pas espérer. Oui mais voilà c'est mal connaître Florence ! Florence est une battante, elle l'a déjà prouvé, et aujourd'hui bien plus que tout elle va se battre, pour elle, pour sa fille.

L'enfermement est  un témoignage poignant et bouleversant. On assiste à la lutte quotidienne de Florence pour qu'Océane devienne une petite fille comme les autres. Elle va en consulter des spécialistes et des psychologues et tous lui diront la même chose. Mais Florence ne veut pas l'entendre. Elle va en faire des démarches pour essayer de faire accepter sa fille. Mais surtout, elle va passer 10 heures par jour à faire l'école à la maison, à inventer des jeux pour stimuler Océane. Chaque petit progrès, même le plus infime, sera une victoire. 

Personnellement je ne peux être qu'admirative devant Florence Henry, cette force de la nature qui jamais ne s'épuise, jamais ne baisse les bras même si parfois l'envie est très forte. Son témoignage est vraiment poignant par moment et il faut dire que connaissant bien l'autisme je sais combien le regard des autres est dur. Combien il est difficile de faire accepter ces enfants. C'est d'ailleurs pour cela que Florence décide de faire l'école à la maison, car à l'école cela se passe mal. Mais tous ces efforts vont payer, puisque aujourd'hui, sa fille a retrouvé une scolarité normale. A travers ce témoignage Florence Henry montre qu'avec beaucoup d'efforts et d'implications on peut arriver à un résultat. 

L'enfermement est un témoignage à lire, l'autisme est bien trop méconnu encore de nos jours. Même si quelques avancées sont faites dans ce domaine, c'est encore trop peu. 

Disponible aux Editions XO.


jeudi 8 novembre 2018

Entre deux mondes - Olivier Norek

Synopsis : Fuyant un régime sanguinaire et un pays en guerre, Adam a envoyé sa femme Nora et sa fille Maya à six mille kilomètres de là, dans un endroit où elles devraient l'attendre en sécurité. Il les rejoindra bientôt, et ils organiseront leur avenir. Mais arrivé là-bas, il ne les trouve pas. Ce qu'il découvre, en revanche, c'est un monde entre deux mondes pour damnés de la Terre entre deux vies. Dans cet univers sans loi, aucune police n'ose mettre les pieds. Un assassin va profiter de cette situation. Dès le premier crime, Adam décide d'intervenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est flic, et que face à l'espoir qui s'amenuise de revoir un jour Nora et Maya, cette enquête est le seul moyen pour lui de ne pas devenir fou. Bastien est un policier français. Il connaît cette zone de non-droit et les terreurs qu'elle engendre. Mais lorsque Adam, ce flic étranger, lui demande son aide, le temps est venu pour lui d'ouvrir les yeux sur la réalité et de faire un choix, quitte à se mettre en danger. 


Reçu depuis déjà un long moment, je n'ai pas souhaité lire Entre deux mondes, dès sa sortie. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. La première étant que voyant passé çà et là des dizaines de chroniques de ce roman, je me disais que j'attendrais quelques temps avant de le lire et le chroniquer. Deuxième raison, et la plus importante pour moi : la dernière enquête de Victor Coste m'ayant laissé sur le carreau, il me fallait du temps pour me plonger dans tout autre chose. Alors bien évidemment, j'avais hâte aussi de voir ce qu'allait nous proposer Olivier Norek. Mais je voulais laisser reposer tout cela afin de pouvoir profiter pleinement de la découverte de ce petit bijou. 

Oui, osons le dire, Entre deux mondes est un vrai bijou, une pure pépite ! On est loin du 93 et loin de Victor Coste. Mais il faut bien le dire, Olivier Norek m'a surpris une nouvelle fois, et une fois n'est pas coutume, j'ai été bluffée tellement ce livre est magnifique. De quoi ça parle ?

Dans Entre deux mondes, on a deux histoires parallèles au départ. Celle d'Adam, qui envoie sa femme Nora et sa fille Maya à des milliers de kilomètres de chez eux pour les mettre à l'abri. Une fois sur place, elles devront l'attendre. Oui mais voilà lorsqu'Adam arrive dans la jungle de Calais, il ne trouve ni Nora ni Maya. Aucune trace d'elles. Très rapidement il va s'apercevoir que la Jungle a ses propres règles, et qu'il est difficile de trouver sa place. Surtout lorsqu'en plus, des crimes vont y être commis.
Et puis il y a Bastien. Ce jeune policier français tout récemment muté à Calais avec sa femme et sa fille. Bastien est loin de s'imaginer ce qu'il se passe à Calais et plus précisément à l'intérieur de la jungle. Ces deux histoires vont finir par se rencontrer pour n'en former qu'une. Adam va demander à Bastien de l'aider à retrouver sa femme et sa fille. Il va également lui parler des crimes qui se déroulent dans la jungle. Bastien va alors décider d'aider Adam, quitte à mettre sa vie en danger. 

Je m'arrête là pour l'histoire. Ce livre m'a profondément touché. Adam est un personnage touchant auquel on s'attache rapidement. Le voir ainsi déambuler dans la Jungle à la recherche de sa famille est bouleversant. Bastien quant à lui, est un jeune flic qui a du mal à comprendre que les autorités ne fassent rien par rapport à cette Jungle. Il n'est pas de Calais, et on lui fait bien comprendre. Sa jeunesse et sa fraîcheur vont l'aider à surmonter les épreuves et bousculer les habitudes.

C'est un livre qui forcément nous émeut, nous touche parce qu'il est d'actualités. Que ferions- nous si nous étions dans la même situation qu'Adam ? Vouloir à tout prix une vie meilleure pour sa famille c'est légitime je trouve. Olivier Norek n'a rien inventé. Il est allé à la rencontre des migrants de Calais, des forces de l'ordre. Et ça se sent dans le récit. On sent une certaine lassitude de la part des forces de l'ordre mais peut-on les blâmer ? 

Entre deux mondes est un roman policier qui parle d'humanités et d'humains, un roman fort qui prend aux tripes à certains moments et qui m'a personnellement fait verser quelques larmes tellement les situations sont fortes.

Alors, moi je dis chapeau Olivier ! Chapeau parce qu'après nous avoir livré trois supers enquêtes de Coste et sa bande, tu nous livres là un tout autre genre mais tout aussi prenant. Alors bien évidemment je n'en doutais pas une minute, mais la peur de l'inconnu tout le monde connaît çà...

Alors, si toutefois vous n'aviez encore jamais lu Olivier Norek (franchement si il y en a encore, je ne sais pas ce qu'ils attendent !), je vous donne l'occasion de réparer cette erreur. Entre deux mondes est disponible aux Editions Michel Lafon mais également depuis peu aux Editions Pocket. Alors je n'ai qu'un conseil à vous donner : FONCEZ !



lundi 5 novembre 2018

Le vase rose - Eric Oliva

Synopsis : Et si votre pire cauchemar devenait réalité ?
Quand votre vie bascule, vous avez le choix : sombrer dans le chagrin ou tout faire pour vous relever.
Frédéric Caussois a choisi.
Pour lui, aucun compromis, il doit savoir, connaître la vérité.


C'est dans le cadre de mon partenariat avec les éditions Taurnada que j'ai reçu ce livre à la couverture magnifique ! J'en profite pour remercier Joël de sa confiance renouvelée. 

Le vase rose c'est l'histoire d'un drame familial. Frédéric Caussois est un père de famille comblé. Il a une femme qu'il aime et qui l'aime, et un petit garçon qui est la prunelle de leurs yeux. Mais lorsqu'un soir, le petit meurt sous les yeux de son père après que ce dernier lui ait administré son traîtement habituel, tout s'effondre pour Frédéric Caussois. Après le deuil et l'abattement, Frédéric Caussois va vouloir comprendre ce qui s'est passé. Qui a empoisonné le sirop de son fils ? Comment ce flacon de médicament empoisonné s'est-il retrouvé en sa possession ? Autant de questions qui vont pousser Frédéric dans ses tous derniers retranchements. 

Voilà donc pour l'histoire. Que dire de ce roman ? Déjà il est addictif. En effet, dès les premières pages, Eric Oliva nous plonge dans l'histoire. Le livre s'ouvre sur la scène poignante de la mort du petit garçon. Et on assiste, impuissant à ce qui se déroule sous nos yeux. Dès lors, plus moyen de lâcher le roman. On tourne les pages les unes après les autres, en suivant Frédéric dans son enquête, ou plutôt sa quête de vérité. L'écriture est vive, enlevée, point de fioritures ni de longueurs dans le vase rose. Le stress monte page après page et on se demande bien où tout cela va nous mener. On souffre avec cet homme endeuillé qui a tout perdu en l'espace de quelques secondes. 

J'ai vraiment adoré ce roman sauf qu'il y a un mais. En effet, j'étais à fond dans le roman mais les dernières lignes m'ont refroidies. Je n'ai pas du tout aimé la fin. Je me suis demandée pourquoi terminer ce roman de cette façon. Alors oui ça gâche un peu le plaisir que j'ai ressenti à la lecture,  mais ceci dit cela n'enlève rien à la qualité de ce roman. Mais j'avoue que du coup je suis un peu restée sur ma faim. 

En conclusion, le vase rose est un thriller prenant qui vaut la peine d'être découvert. Il est disponible aux éditions Taurnada. 


jeudi 25 octobre 2018

Une petite mort à tout prix - Jérôme Dumont

Synopsis : Lorsque la famille Jézéquel emménage dans une ville créée de toutes pièces par la multinationale
pharmaceutique RGP, employeur de l’épouse, cet environnement semble parfait et idéal. Ils ont tout pour être heureux et font vite connaissance avec leurs nouveaux voisins.
Jusqu’à ce que le décès soudain de l’un d’entre eux, dans des circonstances nébuleuses, vienne brouiller ce tableau idyllique.
Il n’en faudra pas plus pour qu’Alex Jézéquel, mari désabusé en mal de repères, s’intéresse à cette disparition survenue à l’étranger.
Ce sera le point de départ d’un enchaînement de faits troublants qui le conduiront à rechercher la vérité
et à découvrir qu’il y a, derrière la version officielle, bien plus qu’une simple mort accidentelle.
Est-ce que tout est relié à ce « Viagra pour femmes » que la firme s’apprête à lancer ?


Vous le savez maintenant, Jérôme Dumont est un auteur que j'apprécie beaucoup, alors c'est toujours avec plaisir et sans appréhension que je me plonge dans ses romans. Il en a été donc de même pour son dernier bébé. 

Une petite mort à tout prix c'est l'histoire de la famille Jézéquel, qui suite à la promotion de l'épouse, débarque dans une ville créée par son employeur : la multinationale pharmaceutique RGP. Au premier abord, c'est l'endroit rêvé pour y vivre en famille et les Jézéquel faisant connaissance avec le voisinage pensent qu'ils seront vraiment bien dans cet endroit.  Mais lorsqu'un des voisins trouve la mort dans d'étranges circonstances, Alex qui se sent délaissé va finir par se poser beaucoup de questions. Il va alors enquêter en cachette. Jusqu'où la firme RGP peut-elle aller pour le profit ? 

Une petite mort à tout prix est un roman différent des autres romans de Jérôme Dumont. L'auteur s'est énormément renseigné sur l'industrie pharmaceutique et on le sent en lisant ce livre. La ville créée de toute pièce par RGP fait penser à Big Brother ou encore à Wisteria Lane (vous savez la rue si parfaite et si célèbre de Desperate Housewives). De l'extérieur, il fait bon y vivre car tout y semble parfait. Mais de l'intérieur, on s'aperçoit des failles et des faiblesses. L'histoire en elle-même est vraiment prenante et on tourne les pages pour savoir où tout cela va mener Alex. L'ambiance créée par Jérôme Dumont est oppressante voire même flippante par moment. Certains passages criant de vérité sur l'industrie pharmaceutique font froid dans le dos. 

Personnellement, j'ai aimé ce roman parce que dans ce livre il y a du Jérôme Dumont ! On sent du vécu dans certains passages, et cela donne énormément de sincérité à ce livre. L'auteur ne nous ment à aucun moment. Bref comme d'habitude, j'ai passé un très bon moment de lecture, et je ne peux que vous le conseiller.
Une petite mort à tout prix est disponible par ici => https://amzn.to/2R6P4j8




mardi 16 octobre 2018

Une seconde de trop - Linda Green

Synopsis : Un seconde de trop et vous perdez tout.

Un, deux, trois... Lisa Dale ferme les yeux et compte jusqu'à cent lors d'une partie de cache-cache avec sa fille. Lorsqu'elle les rouvre, Ella, quatre ans, a disparu. Sans laisser la moindre trace. La police, les médias et la famille de Lisa font corps pour retrouver la fillette. Mais si leur instinct les éloignait d'Ella ? Et si le ravisseur était connu d'eux tous ?


La 4ème de couverture m'ayant attirée, j'ai rapidement sollicité ce titre sur Netgalley.  

Une seconde de trop c'est l'histoire d'Ella, petite fille de 4 ans qui, alors qu'elle joue à cache-cache avec sa mère, Lisa, disparaît. Croyant au départ que sa petite fille ne souhaite pas dévoiler sa cachette, Lisa Dale va rapidement s'affoler et comprendre que sa petite Ella a disparu. Est-elle sortie du parc dans lequel elle se trouvait ? A t-elle été enlevée ? La police va rapidement intervenir et le parc va être passé au peigne fin. Oui mais voilà, Ella reste introuvable, et n'a laissé aucune trace. Commence alors une longue et interminable attente pour les parents d'Ella.

Vous dire que j'ai aimé ce roman serait un mensonge. Je l'ai adoré ! Une seconde de trop c'est un thriller psychologique comme je les aime. Dans ce roman, nous connaissons dès le départ le kidnappeur. L'alternance des chapitres entre les différents personnages va nous aider à comprendre bien des choses. Au fur et à mesure où nous avançons dans la lecture, on comprend que Muriel, celle qui a enlevé Ella a vécu un drame. Toutefois nous ignorons jusqu'où elle sera capable d'aller. L'angoisse monte petit à petit et devient par moment étouffante. Et puis lorsqu'on comprend les choses, on se dit qu'il est malheureusement trop tard. Alors on se surprend à espérer, à prier même pour que les choses se finissent bien. 

Muriel, même si elle reste celle qui a kidnappé Ella est touchante. L'auteure nous fait bien ressentir sa souffrance, et on arrive à la comprendre. Bien sûr, on n'excuse pas son acte, mais disons que ce qu'elle a vécu la rend attachante à nos yeux. 

Dans Une seconde de trop, il est question de maternité, d'enfants et d'éducation, mais également de mort et de deuil, d'amours brisés. C'est un thriller psychologique qui est bien mené et ce jusqu'à la dernière ligne. 

En conclusion, et comme à chaque fois avec les éditions Préludes, j'ai vraiment passé un très bon moment de lecture, et si vous êtes amateurs de thrillers  psychologiques, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ce roman. 




jeudi 11 octobre 2018

Une journée ne fait que 24h



Aujourd'hui, un petit message pour vous expliquer pourquoi le blog tourne vraiment au ralenti. 
Depuis 1 mois, j'ai été rappelé par mon ancien boulot pour les dépanner car une collègue est en arrêt maladie. Etant donné que je ne suis pas partie fâchée de là-bas, que j'y ai quand même passé 18 ans, je ne pouvais pas les laisser dans la panade. Et puis on va pas se voiler la face, cela me fait toujours un peu de sous en plus, et quand on est indépendant, on ne crache pas dessus.

Aussi, en plus de mon travail au restaurant qui me prend 80 % de mon temps, je retourne donc bosser tous les jours. Alors vous imaginez donc bien que la lecture du coup n'a plus beaucoup de places dans mon quotidien. Je lis toujours, mais à un rythme de tortue. Au lieu de 100 à 200 pages par jour, j'en suis à 10 ou 20. Ce qui fait que lire un livre me prend plus longtemps qu'avant. 
Pareil pour les chroniques, je n'ai que très peu de temps pour me poser devant le pc et rédiger mes chroniques. La fatigue prenant souvent le dessus, j'avoue que certains soirs je vais me coucher tôt alors que je pourrai rédiger une ou deux chroniques. Mais voilà j'ai appris à écouter mon corps et quand il me dit que je suis fatiguée alors je fais le nécessaire. 

Je m'excuse auprès de vous tous parce que je sais combien il n'est pas agréable de visiter un blog qui ne bouge pas ou très peu. Je m'excuse auprès des maisons d'éditions qui me font confiance, mais comme je l'ai toujours fait, les SP seront lus et chroniqués en priorité. 

Je ne sais pas quand mon ancienne collègue reviendra, pour le moment je suis en CDD jusqu'au 19 octobre. Avec un peu de chance, elle sera de retour à son poste le 22 octobre et moi je pourrai enfin souffler. 

En tout cas, un grand merci à tous ceux qui me sont fidèles. Allez, il est l'heure, je vous souhaite une excellente journée. 

lundi 8 octobre 2018

Sous nos yeux - Cara Hunter

Synopsis : Alerte enlèvement : la petite Daisy Mason, 8 ans, a disparu lors d’une fête, donnée dans le jardin de ses parents. Elle était déguisée en pâquerette : elle portait une robe, des collants et des chaussures vertes, ainsi qu’une coiffe avec des pétales blancs. Et personne n’a rien vu.
L’inspecteur Adam Fowley, qui prend en charge l’enquête, sait bien que, dans 90% des cas, c’est un proche qui a fait le coup. Il a lui-même perdu un fils, Jake, quelques mois plus tôt. Or, la famille de Daisy compte son lot d’étranges individus : sa mère fait ce qu’elle peut pour préserver les apparences, son père se montre systématiquement sur la défensive, et le petit frère ne dit pas un mot…
Le vernis de respectabilité si cher à ce quartier de la classe moyenne s’effrite peu à peu sous la pression de l’enquête, des rumeurs et des réseaux sociaux. Les Mason, famille modèle, préfèrent parfois le mensonge par omission à la vérité, et des secrets inavouables sont sur le point d’éclater…


C'est après avoir craqué sur la couverture que j'ai sélectionné cette lecture sur Netgalley. Je me suis lancée sans même avoir lu le résumé. 

Dans sous nos yeux, c'est le drame. Daisy Mason, âgée de 8 ans disparaît lors d'une fête donnée par ses parents. Personne n'a rien vu ni rien entendu. Adam, l'inspecteur en charge de l'enquête sait que bien souvent dans les disparitions d'enfants, un proche est mis en cause. Et avec la famille Mason il va y avoir de quoi douter. Entre un père qui a tendance à toujours être sur la défensive et à se contre dire, une mère qui joue un jeu de maîtresse de maison parfaite, l'inspecteur va avoir fort à faire. Et que penser du petit frère qui parle peu et qui semble cacher un terrible secret ? Qui a enlevé Daisy ? Est-elle même encore en vie ?

Autant vous le dire tout de suite, j'ai beaucoup aimé Sous nos yeux. Surtout la fin qui m'a littéralement bluffée ! Il faut dire aussi que je m'attendais à tout sauf à cela.

Sous nos  yeux est un thriller psychologique qui fonctionne. Une fête, des invités trop occupés à faire illusion et qui ne voient donc rien et une famille bien sous tout rapport, mais en surface seulement. Voilà un peu le mélange de ce roman. On va dès lors suivre l'enquête comme si nous étions aux premières loges. Au fil des pages, on va se demander qui a bien pu enlever Daisy, l'auteure va tout faire pour nous induire en erreur. Tout comme l'inspecteur Fowley on va tantôt accuser le père, tantôt la mère. Et puis lorsqu'on sera persuadé d'avoir mis à jour l'identité du coupable, Cara Hunter nous lancera sur une nouvelle piste. Et il en sera ainsi jusqu'à la fin. Jusqu'au dernier chapitre où là alors que vous étiez certain d'être sur la bonne voie, l'auteure vous fait un super cliffhanger ! Bref, une lecture qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page.

Cara Hunter est une auteure que j'ai découvert avec ce livre, et j'ai beaucoup aimé son écriture. Elle maîtrise son histoire de bout en bout et réussit à tenir le lecteur en haleine. J'ai eu peur un peu avant la fin, parce que ça avait l'air tellement simple... Et puis finalement non. Bref, vous l'aurez compris, Sous nos yeux est une lecture que j'ai apprécié dès la première page.




lundi 3 septembre 2018

Baby Doll - Hollie Overton

Synopsis : 8 ans d’absence, 3 110 jours d’enfermement, 74 640 heures de peur –et 1 minute d’inattention qui lui permet de fuir … La nouvelle vie de Lily Riser commence un soir d’hiver glacial. Seulement vêtue d’un pyjama, elle passe la porte. Elle serre sa fille dans ses bras. Et se met à courir. Loin de la cabane dans la forêt, loin du père de Sky, de cet homme qui l’a séquestrée pendant huit ans et qui, pour la première fois, n’a pas fermé la serrure. Lily est libre, mais ce n’est pas pour autant que leur calvaire est fini. L’enlèvement et les sévices qu’elle a subis ne l’ont pas seulement marquée à vie, sa disparition a aussi détruit sa famille – surtout sa soeur jumelle qui ne s’est jamais remise de sa disparition. Tous tentent tant bien que mal de reconstruire un avenir, sans se douter qu’ils vont être à nouveau mis à rude épreuve.
Depuis sa cellule de prison, le ravisseur de Lily compte bien punir sa Baby Doll pour sa désobéissance …


Lorsque j'ai choisi cette lecture sur Netgalley, c'est le résumé qui m'a attiré mais aussi la maison d'éditions : Mazarine.
Baby Doll est un roman dont le sujet est famillier: le kidnapping et la séquestration. Or, il diffère des autres romans dans la mesure où il commence là où les autres se terminent : la libération.
C'est ainsi que nous rencontrons Lily, le jour où son ravissseur oublie de vérouiller la porte de l'endroit où elle est séquestrée. Lily hésite, puis tente le coup pour le coup. Elle s'enfuit de là avec Sky, l'enfant qu'elle a eu avec son ravisseur et qui elle, n'a connu que la séquestration. Elle réussit ainsi à rentrer chez elle et les retrouvailles sont très émouvantes. Oui mais voilà, 8 années se sont écoulées. 8 années pendant lesquelles Lily a subi les pires sévices. 8 années pendant lesquelles ses proches n'ont cessé d'espérer ce moment. Mais à présent tout est à reconstruire pour Lily, et surtout pour sa soeur jumelle.

Voilà pour l'histoire. Je sors de cette lecture un peu mitigée je dois bien le dire. Certes c'est un roman qui se lit vite et l'alternance des points de vue des personnages nous donne ainsi une vision plus large. Mais j'ai été gênée parfois par certaines incohérences. Les réactions de Lily sont parfois très surprenantes et même si on se dit que c'est sa façon à elle de réagir, c'est un peu déstabilisant. Tout au long du roman, on se demande finalement où tout cela va nous mener.

Mais attention, je ne dis pas que je n'ai pas aimé au contraire. Je l'ai même dévoré c'est pour dire. Je vous laisse juste mon ressenti sur ce qui m'a dérangé parfois au cours de ma lecture. Après j'ai aimé la relation entre Lily et sa soeur jumelle, j'ai aimé cette force que Lily possède pour continuer d'avancer. Autre point positif, on n'assiste pas à la liste détaillée des sévices subit par Lily. Je sais que certains aiment cela, mais personnellement, quand ça ne le nécessite pas, je trouve cela bien.

En conclusion Baby Doll est un thriller psychologique qui fonctionne et donc une lecture agréable.

Merci aux Editions Mazarine et à Netgalley.


samedi 1 septembre 2018

Un paquebot dans les arbres - Valentine Goby



Rappelez-vous, il y a plusieurs semaines de cela, Marion avait choisi ce livre pour moi.

Avec un rythme de lecture qui s'est considérablement diminué, je ne l'ai lu que récemment. Il faut bien le dire, c'est un livre que je n'aurai pas choisi pour moi. Pourquoi ? Tout simplement parce que la maladie est en général un sujet que j'évite de lire l'ayant vécu avec mon papa. Oui mais voilà, c'est le jeu de cette rubrique. Alors c'est avec quelques réticences que je me suis plongée dans ce roman. 

En résumé, Mathilde est une enfant insouciante qui vit au gré de ses envies avec pour seul préoccupation : s'attirer l'attention de son papa qui est son idole. Oui mais voilà lorsque la tuberculose débarque dans leurs foyers, tout leur quotidien va voler en éclat. En effet, cafetiers vivant sans se soucier de l'avenir, les soins engendrés par la maladie qui va toucher le père mais également la mère vont mettre toute la famille sous la paille. Tout va alors reposer sur les frêles épaules de Mathilde.

Que dire sur ce roman ? Que malgré mes réticences, Valentine Goby a réussi à m'entraîner dans cette histoire. C'est un récit touchant que nous livre là l'auteure. Les personnages sont habilement travaillés et on s'attache très rapidement à Mathilde qui va tout faire pour préserver l'unité familiale. Elle est forte et se relève toujours, pourtant elle ne va pas être épargnée. Elle va traverser toutes les épreuves que la vie et la maladie vont mettre sur son chemin, et cela sans jamais baisser les bras. Pour elle, le plus important étant de réunir sa famille. 

Le style de Valentine Goby est vraiment particulier. Elle possède une écriture très poétique ce qui rend la lecture plus qu'agréable. On tourne les pages sans s'en rendre compte et on se laisse bercer par ce flot de mots si envoûtant.

En conclusion, Un paquebot dans les arbres est un livre que j'ai beaucoup aimé, et si Marion ne l'avait pas choisi pour moi, je serai certainement passée à côté d'une très belle histoire. Alors Merci à toi d'avoir fait ce choix. 

C'est donc à mon tour de choisir un livre pour Marion, mais pour le moment, j'hésite entre 2 donc vous découvrirez cela lorsque j'aurai fini d'hésiter lol. En attendant bonnes lectures à toutes et à tous. 


mercredi 29 août 2018

Dans la cave - Minette Walters

Synopsis : En apparence, une famille bourgeoise sans histoire, émigrée en Angleterre depuis un pays africain : la mère, le père et les deux fils. Mais les Songoli cachent un secret : Muna, quatorze ans, orpheline. Elle dort à la cave, vit recluse, sans que personne de l’extérieur ne soupçonne son existence, et sert d’esclave à toute la famille.
Puis un jour, le plus jeune des deux fils ne revient pas de l’école. Scotland Yard investit la maison afin d’enquêter sur sa disparition. Face à la police, le couple Songoli est obligé de donner le change et de traiter Muna comme sa fille. Mais ce que ses tortionnaires n’ont pas deviné, c’est que Muna est extrêmement intelligente… Manipulatrice de génie, elle organise méticuleusement sa vengeance.


J'ai sélectionné ce titre sur Netgalley pour son résumé qui m'intriguait. 

Dans la cave, c'est l'histoire de Muna, jeune fille de 14 ans qui a été volée à un orphelinat par Madame Songoli. Elle l'a ramenée à Londres avec elle et Muna est devenu l'esclave de toute la famille. Elle dort à la cave, ne sort jamais et si elle ose désobéir elle est tout simplement battue. Le quotidien de Muna n'est que ménage, violence et isolement. Mais un jour, le cadet de la famille disparaît. La police intervient alors. Monsieur et Madame Songoli n'ont pas d'autres choix que de faire croire que Muna est leur fille. Oui mais voilà ce qu'ils n'avaient pas prévu c'est que Muna est d'une intelligence extraordinaire. Elle va dès lors orchestrer sa vengeance...

Bien voilà les bases de l'histoire posée. Que dire sur ce livre ? Je l'ai tout simplement lu en une soirée et une partie de la nuit. Alors je peux déjà dire que c'est un excellent page-turner. Au début de l'histoire on est tout de suite pris de compassion envers cette petite Muna qui subit un véritable enfer. En plus des tâches ménagères et des brimades de la part de toute la famille, elle est également victime d'abus sexuels de la part de Monsieur SONGOLI. On est presque heureux finalement que le fils cadet ait disparu pour que tout çà s'arrête, au moins le temps de l'enquête. Et puis tout doucement le doute s'insinue en nous. Plus on tourne les pages, plus on s'aperçoit que la petite Muna n'est pas si bête que ce qu'elle veut laisser croire. 

Minette Walters nous livre des personnages qu'il est difficile d'apprécier, elle les rend tellement détestables qu'on ne peut simplement pas les apprécier. Mais je pense que c'est volontaire de sa part afin qu'on s'attache plus facilement à Muna.

Dans la cave est un thriller palpitant qui ne vous laissera pas indifférent. Toutefois il ne sera pas un coup de coeur. En effet, la fin m'a laissée perplexe, elle est floue et même si l'éditeur nous propose une fin alternative, cela ne m'aura pas convaincu. C'est dommage car j'ai horreur d'être déçue par la fin d'un livre que j'ai apprécié. En tout cas ce thriller vaut quand même le détour, et je ne peux que vous conseiller de le lire. 

Dans la cave est disponible aux éditions Robert Laffont.


mardi 28 août 2018

Qui je suis ? Mindy Mejia

Synopsis : Hattie Hoffman a passé sa vie à jouer de nombreux rôles : la bonne élève, la bonne fille, la bonne petite amie. Mais Hattie rêve d’autre chose, quelque chose de plus intense… et qui se révèle extrêmement périlleux. Lorsqu’on découvre son corps sauvagement poignardé, une redoutable onde de choc traverse la ville de Pine Valley.
Très vite, il apparaît que Hattie entretenait une relation secrète, hautement compromettante et potentiellement explosive. Quelqu’un d’autre était-il au courant ? Et dans ce cas, jusqu’où cette personne était-elle prête à aller pour mettre fin à cette relation ?
Riche en rebondissements, Qui je suis retrace une année de la vie d’une jeune femme dangereusement fascinante, au cours de laquelle surgissent les secrets les plus sombres d’une petite ville, tandis que Hattie se rapproche peu à peu de sa mort.
Suggestif et tranchant, ce roman examine la frontière entre l’innocence et la culpabilité, l’identité et la duperie. L’amour conduit-il à la découverte de soi… ou à la destruction ?



Qui je suis ? est un livre dont la couverture m'a tout de suite tapée dans l'oeil en la découvrant dans le catalogue de Netgalley. A la lecture du résumé, il ne m'en fallut pas plus pour être partante pour cette lecture, d'autant plus que les éditions Mazarine m'offrent en général de bons moments de lecture.

Hattie est une jeune fille qui vit à Pine Valley, très bonne élève, elle joue également dans le groupe de théâtre de son lycée. Adolescente à priori sans soucis, c'est l'incompréhension totale qui règne lorsque son corps est découvert. Qui a bien pu commettre ce crime ? Tommy le fiancé éconduit ? Un inconnu de passage ? L'enquête ne va pas être simple, et tant de questions vont trouver leurs réponses. 

Bien, Qui je suis ? est un thriller que j'ai beaucoup aimé. Dès le départ on se demande bien ce qui a pu arriver à Hattie. On va alors remonter le temps pendant un an pour tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer. Qui était vraiment Hattie ? Que cachait-elle ? La construction de l'intrigue est vraiment bien faite, l'alternance des chapitres nous dévoile les choses tout doucement sans trop en dire. Tout comme le Shériff, on va se retrouver un peu perdu dans tout cela. Mais tout va parfaitement s'imbriquer pour un final explosif.

Qui je suis ? a vraiment été une lecture que j'ai beaucoup aimé. Le message est le suivant : connait-on vraiment les gens ? Tout au long de l'histoire, on va découvrir différentes facettes de Hattie et s'apercevoir que finalement peu de gens la connaissaient. C'est sa mort qui va justement nous faire découvrir qui elle était vraiment. A-t-elle joué des rôles différents ? Tout ce que je retiens c'est qu'Hattie était une adolescente qui rêvait d'une vie meilleure, qui rêvait de grande ville et d'amour. Mais à trop rêver, elle a finit par se brûler les ailes. 

Conclusion : si vous voulez un thriller qui dévoile son intrigue au fil des pages, Qui je suis ? est fait pour vous ! 




lundi 30 juillet 2018

Click & Love de Cyril Massarotto

Synopsis : Julie est une jeune Parisienne de 30 ans. Elle ne croit plus en l’amour et doit faire des ménages pour gagner sa vie. Paul, lui, a 40 ans. il est chirurgien, vit à Londres et ne se console pas de la mort de sa femme. Leurs trajectoires n’auraient jamais dû se croiser… Et pourtant, une application très particulière, Click & Love, va progressivement les rapprocher. Et jouer avec leurs nerfs.

Alors que, message après message, leur désir de se rencontrer devient brûlant, Click & Love censure toutes les informations qui leur permettraient de se donner rendez-vous. Une torture. Et cette question : que cherche la main invisible qui se cache derrière l’écran ?

Julie et Paul, des deux côtés de la Manche, vont tout tenter pour piéger la machine. Mais alors qu’enfin ils réussissent à se voir « en vrai », quelque chose d’inexplicable se produit, qui bouleversera leur vie…

Avec humour et délicatesse, Cyril Massarotto explore nos cœurs et nos tourments à l’heure des textos, des applis et des sites de rencontre.


C'est dans le cadre de mon partenariat avec les éditions XO que j'ai reçu il y a quelques mois le dernier livre de Cyril Massarotto. J'avais tellement aimé Quelqu'un à qui parler que j'étais ravie de retrouver cet auteur.

Dans Click & Love nous faisons la connaissance de Julie, jeune fille de 30 ans qui habite à Paris et est femme de ménage. Elle ne croit plus en l'amour. Parallèlement, nous rencontrons Paul, 40 ans, chirurgien à Londres. Il n'arrive pas à faire le deuil de sa femme depuis 4 ans. Lui à Londres, elle à Paris, rien n'aurait laisser penser que ces deux là se rencontreraient un jour. Et pourtant ! Grâce à une toute nouvelle application de rencontre : Click & Love, ils vont d'abord se rencontrer virtuellement. L'application ne les laissera se rencontrer qu'après un temps de papotage virtuelle. Paul et Julie vont se découvrir et se rendre compte qu'ils ont vraiment beaucoup de points en commun et ils  n'ont qu'une hâte : se rencontrer en vrai. Mais lorsqu'arrive ce moment tant attendu, les choses ne vont pas vraiment se dérouler comme ils le souhaitaient. 

Je m'arrête là pour l'histoire. Click & Love est vraiment un roman que j'ai adoré ! Je l'ai dévoré en 2 soirées seulement. Mais attention, lorsque vous êtes pris à fond dans le roman, l'auteur nous joue une terrible blague ! Mais quoi ? Que se passe-t'il ? Paul & Julie ne comprennent pas ce qui leur arrive, et je dois dire que moi-même je me suis sentie un peu paumée. Parce qu'il faut bien le dire, Cyril Massarotto joue avec nos nerfs, comme il joue avec ceux de nos deux protagonistes : Paul & Julie. Mais ne comptez pas sur moi pour vous dire ce qu'il en est !!

A travers ce roman, l'auteur nous conte une magnifique histoire d'amour 2.0. mais pas que. J'y ai également vu un beau message d'amitiés, un message fort même, et je dois dire que c'est surtout çà qui m'a beaucoup touché. C'est un roman très actuel qui parle smartphone et notifications. Qu'il est difficile aujourd'hui de faire confiance aux sites de rencontres ! Alors quand une application vous certifie de vous mettre en relation avec LA personne qu'il vous faut, pourquoi ne pas essayer ? Après tout que risque-t-on quand on ne croit plus en l'amour ?

Bref, vous l'aurez compris, j'ai été très emballée par cette lecture, et je ne peux que vous conseiller de le lire. C'est le deuxième roman de Cyril Massarotto que je lis, et c'est une nouvelle fois une lecture plus qu'agréable. J'ai passé un excellent moment avec ce livre. 


dimanche 22 juillet 2018

Toutes blessent la dernière tue - Karine Giebel

Synopsis : Tama est une esclave. Elle n’a quasiment connu que la servitude.
Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer.
Une rencontre va peut-être changer son destin…

Gabriel est un homme qui vit à l’écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures. Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ?

Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.

 Le dernier Karine Giebel que j'ai lu était Meurtres pour rédemption. Et ça avait été à l'époque une énorme claque littéraire. Encore aujourd'hui, Marianne n'est jamais très loin. L'occasion ne s'étant pas présenté, je n'avais pas relu de livres de cette auteure depuis. Aussi, à force de lire les avis divergents sur le petit dernier, j'en ai fait la demande auprès de Netgalley. Et me voilà donc plongée dans ce pavé. 

Toutes blessent la dernière tue, c'est l'histoire de Tama. Tama est une esclave des temps modernes. Enlevée à sa famille, elle débarque en France avec la promesse d'un avenir meilleur. Il n'en sera pas ainsi. En effet, elle va être placée dans une famille bourgeoise française qui en fera son esclave. Sans papier, ne connaissant rien d'autres que le foyer dans lequel elle évolue, Tama rêve et espère une autre vie. Malheureusement pour elle, elle est au service de personnes sans scrupules qui n'auront de cesse que de la maltraiter.

Parallèlement, on suit également l'histoire de Gabriel, homme mystérieux vivant à l'écart. Ce dernier va retrouver chez lui une jeune femme blessée. Il devra alors lutter contre ses démons intérieurs. Et malgré un début de relation difficile, les deux êtres blessés et fragilisés par la vie vont se dévoiler peu à peu.

 Toutes blessent la dernière tue est vraiment un livre marquant. Pour moi il est un peu dans la même veine que Meurtres pour rédemption. Karine Giebel nous livre là une histoire sordide. Le quotidien de Tama est un véritable enfer, et l'auteure le fait particulièrement bien ressentir. Certaines scènes sont particulièrement fortes. Lorsqu'on fait la connaissance de Tama, ce n'est encore qu'une enfant. Et on va la voir grandir à travers ce récit. Tama c'est un personnage qu'on ne peut pas oublier. Car malgré toutes les brimades, toute la violence, Tama continue de croire à un jour meilleur. Elle y croit tellement, s'y accroche pour survivre, que finalement, nous lecteur on ne souhaite que cela. 

Et puis, il y a Gabriel. Gabriel cet homme plein de mystère. Bizarrement, là encore c'est un personnage fort auquel on s'attache. On veut en savoir plus sur lui. On veut connaître son histoire. 

L'écriture de Karine Giebel est tellement addictive qu'on ne voit pas passer le temps. Et pour ma part, ce sera donc une nouvelle fois un gros coup de coeur, pas aussi puissant que pour Meurtres pour rédemption, mais un coup de coeur quand même. 

Alors à vous de voir et de vous faire votre propre avis. Mais pour ma part, je n'ai pas du tout été déçue, bien au contraire. 

Toutes blessent la dernière tue est disponible aux Editions Belfond.


mardi 26 juin 2018

"A nos vies (presque) parfaites" Liz Fenton & Lisa Steinke


Il y a quelques mois maintenant, Delphine vous révélait le livre qu'elle avait choisit cette fois-ci de me faire découvrir. Pour rappel il s'agissait donc de À nos vies (presque) parfaites de Liz Fenton & Lisa Steinke dont elle vous parlait par ici.

J'ai donc découvert ce roman, un roman qui se lit facilement, rapidement et plein de bons sentiments. Un livre idéal à lire pour se détendre et pour l'été qui s'installe. Le contenu est aussi coloré que sa couverture, teinté de douceur, mais aussi de rires.

Casey et Rachel sont amies depuis leurs années lycée même si leurs vies sont devenues complètement opposées. Casey ne vit que pour sa brillante carrière, se revendique être heureuse célibataire et vit dans un superbe appartement, tandis que Rachel a épouse son premier amour, est mère au foyer et jongle entre deux adolescentes et un jeune enfant. Mais ce qu'elles ignorent toutes les deux, c'est qu'elles se jalousent mutuellement. Lors d'une dispute entre elles dans une soirée d'anciens élèves, l'impossible se produit : Casey se réveille dans le corps de Rachel, et Rachel dans celui de Casey.

Roman à quatre mains, Liz Fenton et Lisa Steinke sont amies depuis plus de vingt-cinq ans. Les deux femmes s'associent donc aussi pour écrire ensemble, et on ressent alors que quelques scènes, ressentis sont inspirés de leur propre vie. Elles sont les mieux placées non pour parler d'amitié ? Ça se sent, elles posent les mots justes sur cette relation forte que peut-être l'amitié, sur cette relation qui peut parfois se délier quelque temps, mais qui reste toujours au fond d'elles aussi intenses. La véritable et rare amitié quoi.

Les deux auteures offrent un roman plaisant porté par une écriture douce, joyeuse et pleine d'humour. On sourit devant cette si belle relation qu'entretiennent Casey et Rachel, parce qu'on se rend compte que même si elles sont opposées dans leur vie quotidienne, elles sont toujours là l'une pour l'autre malgré les épreuves et les difficultés, ce roman célèbre véritablement l'amitié et ça fait du bien.


Merci Delf' d'avoir choisit ce livre pour moi. C'est une jolie découverte, un livre qui fait du bien, avec un thème qui sait toujours me toucher, mais qui ici est teinté d'humour à travers cette situation originale. J'espère que tu auras l'occasion de le lire aussi un coup, et de passer également un bon moment :)

- Marion -