mardi 30 juin 2015

By Nightfall - Michael Cunningham

Synopsis : Au coeur d'un New York insomniaque, un roman éblouissant sur l'art, le désir, le couple, la mort. Le grand retour de Michaël Cunningham pour une oeuvre d'une douloureuse beauté. Peter et Rebecca Harris ou le couple new-yorkais par excellence : lui est galériste, elle est éditrice, ils ont la quarantaine fringante, un superbe loft à Soho, une fille en route pour l'université, des amis brillants. En un mot, la quintessence de la réussite et du bonheur.
Jusqu'à l'arrivée de Mizzy, le frère de Rebecca, jeune beauté androgyne de vingt-trois ans au charme ambigu.
Fasciné, envieux de la liberté de Mizzy, troublé par ce prince gracieux et décadent qui lui rappelle tant son défunt frère, Peter va tout remettre en question, ses artistes, sa carrière, son mariage, le monde qu'il avait mis tant de soin à se construire...

J'ai lu ce livre en participant à l'opération "masse critique" de Babelio. C'est une édition bilingue de chez Harrap's. Donc première fois pour moi que je lisais un livre en VO. J'angoissais un peu au départ, puis finalement avec toute les traductions dans la marge, ça été. Il faut être concentrée quand on a un niveau d'anglais plutôt scolaire, mais j'ai tout compris ^^ 
Et puis le style de l'auteur est fluide et simple, du coup ça y fait beaucoup.

C'est l'histoire de Peter, qui tient une galerie d'art, 44 ans. Il est marié à Rébecca, éditrice. Ensemble ils ont une fille, Bea, qui ne vit plus avec eux.
Peter semble traverser ce qu'on appelle "la crise de la quarantaine" chez les hommes. Et ça s'empire avec l'arrivée de Mizzy, le jeune frère de Rebecca, petit dernier de la fratrie à qui on a toujours tout cédé. Mizzy, toxicomane, se cherche encore. La présence de Mizzy va troubler Peter, des souvenirs douloureux vont remonter à la surface (la mort de son frère aîné). Peter va alors remettre toute sa vie en question.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Peter est vraiment très touchant, et on a vraiment envie que tout rentre dans l'ordre pour lui, qu'il arrive à trouver le bon équilibre. Toutefois, j'ai été gênée par toutes les références à l'art, n'y connaissant pas grand chose, c'était assez difficile. De plus, l'auteur utilise beaucoup les flashbacks, et même si c'est assez destabilisant, c'est très utile afin de bien cerner le personnage de Peter.

J'ai aimé lire en anglais. Et je pense que je  recommencerai avec plaisir. D'ailleurs je conseille vivement à ceux et celles qui veulent franchir le pas de prendre des éditions Harrap's, moi ça m'a beaucoup aidé.

Je remercie Babelio qui m'a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas du tout.


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